Plus c’est gros, plus ça passe. C’est certainement ce que se dit le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, qui, interviewé par BFM TV à l’occasion des grands départs en vacances, a soutenu le projet de baisse de la vitesse sur les routes de France (lire ici), proférant au passage un gros mensonge lorsqu’il a affirmé, sans être repris par le journaliste, que la vitesse était la première cause de mortalité sur les routes en France.
Car contrairement à ce qu’affirme la propagande officielle anti-vitesse qui sévit en France, c’est l’alcool au volant, la prise de drogues ou de médicaments, qui demeurent les principales causes de la mortalité sur les routes, mais aussi les refus de priorité, et, sur autoroute, l’assouplissement des conducteurs. Même si, en cas d’accident, la vitesse est évidemment une cause de gravité.
Loin d’être dupes, les automobilistes se mobilisent. Ainsi, dans un silence médiatique assourdissant, la pétition lancée par la Ligue des conducteurs a déja obtenu, au 28 juillet, 456.504 signatures. C’est beaucoup plus qu’une autre pétition, initiée par un collectif d’associations qui réclame, au niveau Européen, un abaissement de la vitesse à 30 km/h partout en ville…
Pour signer la pétition : http://www.liguedesconducteurs.org