Au Havre aussi, on peut participer à un “Car and Coffee” Normand, proposé au Bassin du Commerce ou devant l’hôtel de ville de 9h30 à midi. Cette réunion mensuelle rassemble, chaque premier dimanche du mois, les propriétaires de véhicules sportifs et de prestige, dans une ambiance décontractée et autour d’un petit déjeuner. Parmi les véhicules régulièrement inscrits, on trouve une Ferrari 456 GT, une Ford Mustang, une Porsche 911 Type 996 Turbo, ou encore une Porsche 911 Carrera.
Ces rassemblements sont toujours l’occasion d’une belle séance photo. Le rassemblement du Havre devrait d’ailleurs être suivi par deux photographes officiels : NarcoPhoto et Marius, dont on peut découvrir l’impressionnant travail en cliquant ici. Quant aux propriétaires des voitures éligibles, ils peuvent encore s’inscrire en cliquant ici, afin de permettre aux organisateurs de prévoir le café, le jus d’orange et les viennoiseries…
Les Trois modèles de Boxster, 981, 987 et 986, ici réunis
Malgré la pluie continue tombée aujourd’hui en Normandie, les “grenouilles” étaient de sorties et 116 Porsche ont participé, ce matin, à la 6e édition du Porsche Day de Montville, près de Rouen.
Sur le parking, il y avait du beau monde : toute la famille (où presque) 911, des modèles les plus anciens à la superbe GT3 RS, en passant par de nombreuses Carrera et Carrera 4S. Toute la famille Boxster était également à la fête, 986, 987, 981 et Cayman, dont la plupart en version S, 3,2 et 3,4 L.
L’inventaire se poursuit avec la présence de 924 et 944 en bel état, qui mériteraient un peu plus de considération ; d’une rare et étrange 914 ; de plusieurs Cayenne ; d’une Panamera et même du cousin rural, le tracteur Porsche, ici dans une jolie livrée rouge.
Alors, certes, la pluie a un peu gâché la fête, mais la froideur des cieux était compensée par la chaleur amicale qui régnait sous le barnum où était servi le café, et la gentillesse des organisateurs, quelque part étonnés que les voitures aient malgré tout été si nombreuses.
Bravo au propriétaire de la 981 qui n’a pas hésité à décapoter sa belle malgré la pluie, afin que l’on puisse faire des photos de son superbe intérieur rouge ! Rendez-vous est déjà pris pour la prochaine éditions, en mai 2014, avec espérons le un peu plus de ciel bleu en Normandie.
Le projet de Spider « Duettottanta » par Pininfarina, présenté au Salon de Genève 2010 (photo DR)
Ok, j’ai mauvais esprit, mais si j’étais collectionneur de miniatures, il est probable que sur le plateau du camion de dépannage, je placerais une Alfa Romeo… C’est dommage, mais c’est ainsi : à l’instar des Jaguar XJS des années 80, les Alfa Romeo souffrent d’une épouvantable réputation de voitures “super-belles, mais toujours en panne”. Dans sa dernière édition, la revue Octane (N°12, juin 2013) propose d’ailleurs un “guide d’achat” consacré aux Afla GT-GTV, pour Gran Turismo Veloce, produites entre 1974 et 1987, bien souvent devenues d’authentiques “tas de rouille”, mais tellement plaisantes à conduire.
Certains disent d’ailleurs que les Alfa de cette époque commençaient à rouiller dès la chaîne de montage. Si on y ajoute des finitions plus que moyennes, même par rapport aux standards de l’époque, et de nombreuses pannes électriques et électroniques, posséder une Alfa Romeo reviendrait un peu à caresser un chat noir lorsqu’on est allergique aux poils de félidés…
Reconnaissons toutefois qu’à l’applaudimètre de la presse spécialisée, l’Alfa Romeo, et particulièrement l’Alfa Romeo GTV6, à propulsion, dotée du formidable moteur V6 2,5 litres, reste un “must”. Assez chères à l’époque, ces voitures sont désormais abordables aux amateurs de youngtimers peu fortunés, allant de 5.000 à 13.000 € selon le modèle et l’état.
Alfa Romeo 4 C : le coupé sportif arrive sur les routes
Mais trêve de nostalgie : la marque Alfa Romeo n’est pas morte et pourrait très prochainement faire beaucoup parler d’elle dans le milieu des amateurs de voitures sportives, avec l’arrivée sur les routes de son petit coupé à moteur central arrière, baptisé 4 C, dont une première série de lancement, dotée de nombreuses options, est déjà en vente.
Armé d’un moteur 4 cylindres 1750 turbo de plus de 200 cv et couplé à une transmission à double embrayage, le coupé accuse, sur la balance, moins de 850 kg, grâce à l’utilisation d’aluminium et de carbone. La 4C sera donc bien moins lourde que sa principale rivale, j’ai nommé la Lotus Elise S (925 kg), ou que la Porsche Cayman R (1.295 kg). Du coup, ce poids plume pourrait abattre le 0 à 100 km/h en 4,5 secondes et atteindre les 250 km/h en vitesse pointe.
Compacte et résolument sportive, la 4C sera fabriquée à Modène, chez Maserati. Actuellement, la version “Launch Edition” est proposée à 60 000 €. La version normale, pour laquelle les commandes seront ouvertes le 18 juin, devrait, elle, tourner entre 45.000 et 48.000 €
Pour en savoir plus : Alfa Romeo a lancé un “socialnetwall” autour de sa 4 C (cliquer ici), ainsi qu’un site dédié (cliquer ici).
Et pour le spider ?
Il faudra en revanche attendre encore un peu pour voir renaître, chez Alfa Romeo, le Spider. En mai 2012, Fiat (propriétaire de la marque) et Mazda avaient pourtant annoncé leur rapprochement pour la création du futur Spider, sur la base du futur Mazda MX-5, mais ce n’est qu’en janvier 2013 que cet accord a été concrétisé, pour une production prévue à partir de 2015 dans l’usine Mazda d’Hiroshima, au Japon. Mais que les Alfites se rassurent : les deux spiders devraient être “distincts en termes de design” et dotées de “motorisations spécifiques à chaque marque”.
Comme il sied aux roadsters sportifs, ce spider sera à propulsion et ne proposera que deux places. Il devrait également être très différent du coupé 4 C, alors que le dernier spider commercialisé par Alfa Romeo, en 2006, n’était qu’une déclinaison du coupé Brera.
J’espère en tout cas que son design sera proche du prototype “Duettottanta” signé de Pininfarina, présenté à l’occasion du Salon de Genève 2010. Car avec une auto pareille, je pourrais bien finir par devenir Alfiste. Après tout, les techniques ont bien évolué depuis les années 80 et si les voitures japonaises ne m’ont jamais vraiment tapé dans l’œil, à quelques exceptions près, je sais qu’elles sont fiables et bien finies. Alors, pourquoi bouder son plaisir ? “Sans coeur, nous ne serions que des machines“, dit-on chez Alfa Romeo.