Du premier 986 au derniers 718 et 718-S, Porche a toujours accompagné la sortie des Boxster de films commerciaux ou publicitaires, notamment diffusés à travers sa chaîne Youtube. Cette « Saga Boxster en vidéo » reprend, en un montage d’un peu plus de six minutes, les meilleurs moments de ces clips de présentation des modèles…
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Ils en « ont gros ». Du coup, la manifestation nationale des motards, dimanche 17 avril, risque d’attirer beaucoup, beaucoup de monde. «A Paris, ce sont plus de 20.000 motos qui sont attendues, dont une trentaine de Jurassiens», explique Christophe Morier, de la FFMC 39. «Rien que pour notre manifestation de Lons-le-Saunier, on sent aussi monter une forte mobilisation et, samedi, on devrait avoir entre 400 et 500 motards, voire plus». Au total, ce sont plus de 70 manifestations qui se tiendront à travers toute la France, ce week-end.
Taxe supplémentaire et inutile
Première cause de la mobilisation : le refus de l’instauration d’un contrôle technique lors de la revente des motos. « Ce projet est censé améliorer la sécurité routière et mieux protéger les consommateurs. Ces arguments sont faux ! » estime-t-on à la Fédération française des motards en colère (FFMC). « Le contrôle technique n’a qu’un objectif : créer une taxe supplémentaire dont les premiers bénéficiaires sont les grandes enseignes de contrôle technique ! L’immense majorité des vices cachés sont du domaine mécanique et nécessitent une intervention plus poussée que le simple contrôle visuel avancé par le délégué à la sécurité routière ».
De fait, les motards restent très attachés à la notion de responsabilité individuelle qui est la leur, et même sans contrôle technique, leurs motos sont dans la grande majorité des cas très sérieusement entretenues. Une étude nommée MAIDS (pour Motorcycle Accident In Depth Study), montre d’ailleurs que l’état du véhicule n’est en cause que dans 0,3 % des cas d’accidents. «La conséquence do contrôle technique moto est donc une taxe supplémentaire et inutile de 50€ à 70€, sans aucune valeur ajoutée pour les usagers.»
Bridage et flicage…
L’autre point d’achoppement entre les motards et le Gouvernement concerne la fin du « bridage » à 100 chevaux des motos au 1er janvier 2016 ainsi que son élargissement aux motos immatriculées avant le 31 décembre 2015. Il s’agirait en fait d’une une mise en conformité au droit européen, suivant une directive remontant à l’année… 1995, mais face à laquelle la Sécurité routière, depuis des années, traîne des pieds… Il y a enfin cette circulaire du ministre de l’Intérieur envoyée aux préfets le 31 mars, les enjoignant à multiplier les contrôles routiers et à cibler particulièrement les motards, qui ne passe pas. Avec dans le même temps l’annonce d’une concession au privé de la mise en oeuvre des radars mobile-mobiles… «Sur 15 ans, le nombre de motards tués a baissé de 35 %, celui des cyclos a baissé de 68 %», font d’ailleurs valoir les motards.
Privatisation des contrôles radars : les automobilistes aussi sont en colère
Mais les motards ne sont pas les seuls à être en colère : les automobilistes aussi se mobilisent contre la privatisation des radars embarqués. «Sur les 22 mesures prises par le CISR, la mesure n°2 était d’augmenter, dans les meilleurs délais, l’utilisation des radars embarqués dans les véhicules banalisés, en confiant leur mise en œuvre à des prestataires agréés, sous étroit contrôle de l’Etat », dénonce ainsi l’association 40 Millions d’automobilistes pour qui «recourir à des sociétés privées pour verbaliser les usagers de la route est inenvisageable.» Et de développer : «Les radars embarqués ne peuvent être gérés par des organismes privés dont le seul objectif serait la réalisation de bénéfices et non la sécurité routière.»
Toujours selon 40 Millions d’automobilistes, l’Etat envisagerait de privatiser les 260 radars embarqués dans les véhicules banalisés (les fameux radars mobile-mobiles) et pourrait en profiter pour multiplier leur nombre. «Et pourquoi pas privatiser directement la gendarmerie tant qu’on y est !», s’insurge Pierre Chasseray, le délégué général de l’association.
Selon une enquête réalisée par Harris Interactive, 83% des Français estiment que privatiser les radars embarqués serait une mauvaise chose.